Charme, charme commun, charme faux bouleau, bois de fer. Carpinus Betulus. Betulacées.
Quand vous aurez à choisir un arbre vous découvrirez le charme avec enchantement. On m’appelle, charme, charmaie, ou charme commun, charme pyramidal ou charme fastigié. Parfois charmille, Quand je suis groupé et utilisé en haie, ou quand je pousse spontanément en nombre dans les futaies de nos forêts. On me trouve fréquemment dans les forêts d’Europe, car j’ apprécie l’ombre, Et c’est pour cela que j’ai choisis de pousser à l’ombre de mes grands compagnons le chêne et le hêtre. Mon nom nous vient du latin carpînus de la langue Cetique KARR et PENN, Le premiers signifiait mon « bois » et le second « la tête » est ce parce que je dépassais à maturité le faîte de bien des arbres de la forêt ou parceque de mon bois si dur on frabriquaient des outils agricoles et notament des jougs que portaient sur leurs puissantes épaules par paires les boeufs et les chevaux de traits ?…
Histoire du charme commun :
L’Asie mineure ou Anatolie m’a vue naitre et me développer, (Grèce, Turquie…) a une époque ou ces terres étaient fraiches et riches, ou les pluies abondaient et les vents s’amusaient et transmettaient les graines de la vie, de ma vie. Du coeur des forêts ou je poussais protégé du soleil par mes cousins les chênes, je me suis retrouvé pour votre necessité, (chênes et les hêtres furent coupés pour le bois de chauffage ou d’outils), en plein soleil des plaines, je n’ai pas aimé, alors j’ ai fais voyager mes semences par les airs, les oiseaux et le vent m’y ont aidé, et me suis planté dans des zones géographiques ou l’on m’a laissé pousser lentement pour former de grandes colonies de charmilles. Ma rusticité vous a étonné et d’outils je suis devenu allées que vous visitez dans les jardins de vos régions, et je vous accompagne aujourd’hui, dans vos promenades dans les parcs municipaux ou de châteaux.
Description du charme commun:
Je suis un feuillus à l’allure trapue et aux rameaux et au feuillage dense. Mon bois que vous avez vite jugé est d’une dureté a toute épreuve, on le dit infendable. Mes rameaux parfois gris, peuvent aussi être rouges, ils ne seront jamais très épais. Ma volonté à pousser certe lentement mais surement , me donne une place de choix dans les parcs et jardins pour la formation de haies taillées, même sévèrement. Mais pas seulement certains on essayés de me faire pousser seul ( à l’ombre) et le résultat est plutôt concluant.
– Stature du charme :
Mon port est élégant, sur un tronc remarquable, élancé et harmonieux, quand on me laisse libre de pousser comme je l’entend n’hésitez pas à me planter isolé, je prendrais là toute ma dimension, en couronne arondie. Je peux être aussi haut que large.Souvent utilisé dans les jardins taillés à la français : J’ai servis pour les très renommées charmilles en labyrinthe, propices aux mots tendres et amoureux on m’associe souvent aux amours légères.
– Longévité du charme :
J ‘ai une durée de vie tout à fait honorable sans vraimment faire partie des arbres vénérables, vous me verrez grandir doucement et je verrais naître deux générations d’hommes. Aussi j’atteindrais presque 150 ans. Je prends mon temps car je suis souvent un arbre de sous bois ma pousse est lente, et pour atteindre à maturité les 25 mètres de hauteur. C’est une belle performance, j’ai beaucoup de concurrence dans les sous bois.
– Branches et feuilles :
Je suis très particuliers, et pousse sur un tronc rarement droit, et sans doute pour compensser cela je développe une musculature de grand sportif, c’est bien l’effet que je donne quand vous vous approchez, de musculature développée qui vous donnerait presque l’impression que vous allez voir battre ma sève on me dit canelé. Mes rameaux multiples et fins portent ce si joli feuillage au vert tendre nervuré. Mes feuilles sont simples en forme ovale et dentelées d’un vert tendre, comme le hêtre mon cousin il arrive parfois que vous nous confondiez, pour nous différencier veuillez à constater quelques dents qui apparaissent à mes bords de feuilles, elle sont parfois même doubles chez certaines espèces. Ce n’est pas le cas de l’hêtre qui lui reste lisse et doux. Quoiqu’il en soit je vous donne des automnes flamboyants, qui naissent en or et finissent à l’orange et mes feuilles sont marcescentes, c’est à dire qu’elles restent sur l’arbres tout l’hiver, les jeunes bourgeons au printemps les feront tomber. C’est donc au printemps que vous ferez un bon compost de qualité.
– Racines du charme :
Mon système racinaire est assez superficiel, quelques racines traçantes,mais il est aidé par une racine pivotante solide et profonde. Pour cela vous verrez souvent mes racines courir et s’étendre sous toute la dimension de ma couronne, mais sans grand danger pour vos habitations, par contre cette puissance souterraine peut être néfaste pour vos canalisations tenez en compte.Je suis un bon support pour la culture des truffes.
– Fleurs et organes sexuels du charme :
Mes fleurs mâles et femelles cohabitent sur un même pied on me dit monoïque. Et au printemps, je fleuris en cymes terminales, des épis pendant que je sois femelle ( verdâtre) ou mâle (jaunâtre), qui donneront des samares en grappes si prisées des amateurs d’arbres spectaculaires, il est vrai que le charme commun n’est pas délaissé pour cela..
Comment planter un charme :
Que ce soit en haies de charmille ou en arbre isolé , il vous faudra tenir compte de certains critères pour me planter. Préparez le terrain quelques semaines avant ma plantation, pour l’ameublir et le nourrir, mélangez la terre du jardin au terreaux pour moitié. Puis laissez reposer…
– Nature du sol et exposition :
J’apprécie les sols riches en humus et bien drainés, surtout pas d’eau stagnante à mes pieds, un sol argilo-calcaire si possible, car mon enracinement est assez superficiel et il me faudra en sous sol une nature de terre qui retienne l’eau, pour me nourrir. Je me développe à l’ombre de mes congénères avec bonheur dans les sous bois, vous l’avez compris je ne recherche pas la lumière particulièrement dans vos jardins, d’ailleurs la lumière du soleil de midi en été me fera mourrir, sinon souffrir. Dans les terres maigres, et pauvres incorporer à la plantation un amendement organique bien décomposé (fumier, algues, terreau de feuilles, compost).
– Taille :
Je peux être de grande taille 25 mètres au mieux , l’homme m’utilise en haie et me taille car comme tous les charmes, je peux être taillé sévèrement.
– Comment tailler une haie de charme :
Le charme est d’entretien très facile et ne pose aucun problème particulier. C’est donc un arbre facile à cultiver pour tous les jardiniers ! Il vous faudrait un traité pour parler de mon entretien comme arbre d’ornement. Vous me donnez toutes les formes et je les acceptent volontiers.
L’hiver est le meilleur moment pour modeler vos charmes communs adultes. Supprimez alors les branches sélectionnées. il y a toujours des branches qui poussent vers le haut, ce sont les branches ditent gourmandes, supprimez-les toutes. Si certaines branches s’entrecroisent dans la couronne, supprimez-les aussi pour qu’elles n’endommagent pas les autres. attention, ne supprimez pas les collets et pour accélérer la cicatrisation, il est aussi recommandé d’appliquer un baume.
Si les haies de charmes sont récentes, il faut donc pratiquer une taille de formation pour leur donner une belle forme. Celle-ci s’effectue de préférence en fin d’hiver et a pour but de structurer la forme future des arbres en taillant les branches inutiles pour ne garder que les essentielles. Une deuxième taille pourra alors intervenir fin aout/début septembre, après les grosses chaleurs, pour aérer le centre de l’arbre et raccourcir les rameaux latéraux qui formeront alors de nombreuses ramifications.
Pour les mauvaises herbes, il est préférable de désherber une fois manuellement et d’étaler aux pieds des arbres un paillage épais (30 cm) qui maintiendra la terre humide et empêchera les mauvaises herbes de repousser !
– Arrosage :
Une attention particulière les 2 premières années de ma plantation.
– Multiplication :
Je me multipli par rejet de souche, par semis, mais pour la multiplication de votre charme le bouturage est la meilleure solution il faut des branches ayant un diamètre inférieur de 2 cm.
De nombreuses pépinières proposent de jeunes plants très abordables, généralement pour constituer des haies car les feuilles marcescente du chame et ses branches entemêlées en font un haie que l’on peut classer dans les haies persistante. Ils sont parfois vendus sous le nom de « charmille ».
vous pouvez bouturer les charmes au printemps, en utilisant des hormones de bouturage. Ne pas les tailler en biseau mais droit en tentant plus de casser que de couper la bouture ce qui évitera de boucher les canaux véhiculant la sève.
cette espèce répond assez bien au marcottage aérien. En début d’été, effectuez le marcottage en enlevant un anneau d’écorce protégé avec de la mousse de sphaigne ou un autre matériau et on laisse s’enraciner la partie écorcée. après que la branche se soit enracinée, elle est séparée de l’arbre. c’est une méthode très courante en bonsaï qui permet d’obtenir un autre arbre. si tout se passe comme prévu, la marcotte devrait prendre en 4-5 mois.
– Maladies :
Chlorose: Si le ph du sol est supérieur à « 8 » et que le taux de carbonate de calcium est très élevé, la croissance est réduite, le feuillage accuse une carence nutritive en fer, jaunit, puis se nécrose.
Pollution : Le charme commun résiste aux gaz urbains et industriels.
Sécheresse, chaleur : Eviter de planter votre charme commun en situation de trop fortes chaleurs, surtout en sol séchant, superficiel ou calcaire : Faible croissance, jaunissement, brunissement lors des été très chauds.
surtout en zone méridionale.
Préventive biologique : traitement avec du soufre micronisé (fongicide, mais doté de propriétés répulsives vis-à-vis des acariens).
Curative biologique : un traitement avec une huile paraffinique en février ne permet pas de supprimer
tous les phytoptes, mais réduit les symptômes à un seuil acceptable.
Utilisation :
Autrefois : On m’utilisait pour les pièces de machines, charronnage, rabots, maillets, bois de mine, traverses de chemin de fer, boules, quilles et les étalages des bouchers, la fabrication de jougs pour les attelages de bœufs, presses à cidre et affûts de canon.
les celtes l’utilisaient pour protéger leurs fermes : En haies impénétrables formant des enclos naturels pour le bétail. en rangs très serrés ils remplaçaient même les remparts. On m’ utilise toujours aujourd’hui car mon bois est très dur pour fabriquer des haies, des outils de levage, on dit de moi que je suis incapable de fendre sous la charge. La gemmothérapie utilise mes bourgeons , au printemps mes bourgeons fraichement cueillit sont placés dans des macérats glycérinés, ils gardent ainsi toutes mes propriété.
– Propriétés médicinales :
Je n’ai que très peu servis la pharmacopée populaire, comme le chêne je possède dans mon écorce des tannins puissants, qui donnent à mes tisanes des propriétés astringentes.
La gemmothérapie du charme /
Cueillit au printemps , mes tissus embryonnaires préparés sous forme de macérats glycérinés (eau + glycérine + alcool) sont utilisés par voie orale, Le bourgeon frais est mis en macération dans un mélange de solvants alcool /glycérine végétale/eau, de manière à ce que chaque liquide occupe 1/3 du poids total. Après macération et filtration, on obtient le macérat glycériné. Je suis le remède de carences plaquettaires. Je suis un eutrophique des muqueuses, en particulier nasales, très utile pour les personnes ayant des congestions nasales chroniques
– En cuisine :
Certains utilisent mes très jeunes pousses pour agrémenter les plats de la cuisine naturelle et sauvage.
– Les dérivés :
-Gemmothérapie
-Bois de chauffage
-Charbon de bois.
Espèces et variétés :
- Carpinus caroliniana Charme d’Amérique
- Carpinus polyneura Franch.
- Carpinus tschonoskii Maxim. –
- Carpinus turczaninowii
- Carpinus cordata
- Carpinus coreana
- Carpinus faginea
- carpinus fastigiata charme fastigié
- Carpinus fargesiana
- Carpinus henryana
- Carpinus laxiflora