Choisir de bien s’alimenter c’est, selon les spécialistes, améliorer son espérance de vie. Pour accomplir cela, encore faut-il manger sain et équilibré. Si tous les aliments procurent de l’énergie à notre organisme, certains d’entre eux sont dotés de bienfaits surprenants. Le Shiitaké en fait partie. Il s’agit d’une espèce de champignon originaire d’Asie. Il s’agit également de la deuxième espèce de champignon la plus cultivée sur toute la planète. Aujourd’hui, le Shiitaké est présent partout : dans les petites ou grandes surfaces, mais aussi sur les plateformes d’e-commerce. Le Shiitaké est réputé pour contenir un grand nombre de vitamines. Quels sont les bienfaits que le Shiitaké apporte au corps humain ? Quelles sont les différentes méthodes de culture utilisée dans le cadre de sa production ? Découvrez dans les prochaines lignes ce qu’il faut savoir à ce propos.
Les nombreux bienfaits du Shiitaké
Qu’il soit séché, bouilli ou cuit, le champignon « Shiitaké » contient un grand nombre de vitamines et de nutriments qui procurent bienfaits et énergie à notre organisme. On peut citer :
- Le cuivre ;
- La vitamine D ;
- La vitamine B2 ;
- La vitamine B3 ;
- La vitamine B6 ;
- Le magnésium ;
- Le potassium ;
- Le zinc ;
- Le sélénium ;
- Le folate ;
- Le phosphore ;
- Le manganèse ;
- Et l’acide pantothénique.
On retrouve le cuivre dans le Shiitaké, qu’il soit cuit ou séché. C’est aussi le cas de la vitamine D. Dans notre corps, le cuivre participe à la formation de l’hémoglobine. Quant à la vitamine D, elle est utilisée dans le cadre de la santé des os (en fournissant le calcium). La vitamine D booste aussi les cellules du système immunitaire. Rendez-vous sur https://champignon-sante.fr/le-shiitake/ pour trouver des informations complémentaires.
Zinc et magnésium se trouvent dans le Shiitaké séché.
Le zinc est essentiel à la cicatrisation des blessures, à la production des gènes, mais aussi à la croissance du fœtus. Le magnésium, quant à lui, sert avant tout à la croissance des protéines. Le magnésium joue également un rôle dans la contraction musculaire et le fonctionnement des cellules du système immunitaire.
Le folate est présent dans le Shiitaké séché. Encore appelé vitamine B9, il est utile dans la fabrication de l’intégralité des cellules du corps humain (notamment en ce qui concerne les globules rouges). Cuit ou séché, le Shiitaké est une source de vitamine B6. Cette vitamine a un rôle à jouer dans la production des neurotransmetteurs. Elle aide aussi le corps à transformer le glycogène en glucose. La vitamine B3 (ou niacine) est disponible dans le Shiitaké séché. Elle joue un rôle dans les réactions du métabolisme.
Le sélénium fait partie des enzymes de l’organisme luttant contre les radicaux libres. Le Shiitaké cuit est une bonne source d’approvisionnement en sélénium. L’acide pantothénique se trouve dans le Shiitaké séché, mais également dans le champignon cuit. Cet acide est en fait une vitamine dont le rôle est de faciliter l’utilisation de l’énergie provenant de la consommation des aliments. Et enfin, il aide le corps à produire les hormones dites « stéroïdiennes ».
Les autres avantages du Shiitaké
Comme nous le précisions ci-dessus, le Shiitaké contient un grand nombre de vitamines et d’éléments nutritifs. Certains de ces éléments sont utilisés dans la lutte contre des maladies graves telles que le cancer. Il s’agit des antioxydants et du lentinane.
Les antioxydants
Les radicaux libres sont des molécules qui sont responsables de plusieurs types de maladies. On peut citer par exemple : les maladies en lien avec le vieillissement, les maladies cardiovasculaires ou encore les cancers. Pour lutter contre les radicaux libres, notre corps a besoin des éléments appelés « antioxydants ».
Différentes recherches menées sur le Shiitaké ont révélé qu’il contenait un nombre important d’antioxydants. Les antioxydants sont en fait des éléments chargés de protéger les cellules de notre corps. Par ailleurs, il faut noter que la majorité des types de Shiitaké contiennent ces antioxydants. Mais certaines espèces en contiennent naturellement plus que d’autres. C’est le cas par exemple du Shiitaké de Taïwan.
Lentinane
Parmi tous les éléments présents dans le Shiitaké, le lentinane est l’un des plus réputés. Le lentinane est un type de sucre appartenant à la famille des polysaccharides. Le lentinane contient également un principe actif qui agit contre les tumeurs et certains types de cancers. D’ailleurs, du côté de certains pays Asiatiques, on retrouve l’utilisation du lentinane dans certaines thérapies contre les cancers (par exemple : la radiothérapie).
Un autre bienfait du lentinane est qu’il aide à stimuler notre système immunitaire. Pour autant, la médecine est prudente et n’affirme pas encore que la consommation de lentinane peut-être d’une aide précieuse contre la naissance des cellules cancéreuses. En effet, peu d’études ont été menées dans ce sens et ne permettent malheureusement pas de l’affirmer.
Les méthodes pour cultiver le Shiitaké
Dans un premier temps, la signification de Shiitaké est un indice pour ceux qui s’intéressent à la culture de ce champignon. Par ailleurs, en langue japonaise, « Shiitaké » signifie simplement « champignon qui pousse sur un arbre shi ». Il est donc possible de le faire pousser sur des arbres.
Comme tous les champignons de type forestier, le Shiitaké dispose d’une jambe et d’une casquette. Celle-ci est de forme convexe. De son côté, la jambe a une forme légèrement effilée à sa base. Généralement, le Shiitaké est de couleur marron clair. Mais cette couleur peut varier.
En ce qui concerne la culture du Shiitaké chez soi, trois options sont envisageables : le faire pousser sur des journaux, sur de la paille ou sur de la sciure de bois. Ces trois options sont également celles qui sont les plus utilisées lorsqu’il s’agit de faire pousser du Shiitaké chez soi. En termes de rendement, ces trois méthodes de culture sont efficaces. En effet, non seulement il a été remarqué que le mycélium de Shiitaké pouvait produire des fructifications pendant une période maximum de 6 ans environ. Passé ce délai, il est impératif de procéder au changement du matériel utilisé dans le cadre de la culture.
L’importance des bûches
En extérieur, le Shiitaké pousse sur du bois dur. Dans ce cas, plusieurs options sont possibles quand au bois qu’on doit sélectionner en tant que support de pousse : chêne, orme, bouleau ou encore hêtre. Toujours est-il que ces bûches doivent être sélectionnées comme il faut. La meilleure option est d’opter pour du bois qui a été récolté pendant la saison hivernale. La raison : l’hiver pousse différentes espèces d’arbres à faire le plein d’énergie et de vitamines. Ce qui peut positivement impacter le rendement de la culture. Le bois d’été représente aussi une option intéressante. Mais dans ce cas, le bois ne doit pas contenir des zones sèches ou pourries. Et enfin, le noyau du bois choisi ne doit guère être trop épais.
Les conditions optimales pour favoriser une bonne culture
Dans un premier temps, il y a la condition de la température. La meilleure température doit être autour des 20 voire 22 degrés. Et ce, même si le Shiitaké arrive à se développer en deçà des 20 degrés. Il est nocif pour la culture que la température soit inférieure à 10 degrés ou supérieure à 26. Il faudra donc qu’un équilibre soit maintenu au niveau des températures afin d’éviter les mauvaises surprises. Idem en ce qui concerne l’humidité des cultures.
Dans un second temps, il y a les bûches (où poussent les Shiitaké). Lorsqu’on se trouve en été, le mieux est de placer ces bûches à l’extérieur. Là encore, il faut prendre en compte le climat de la région dans laquelle on se trouve. Il peut donc arriver que le Shiitaké soit cultivé dans des hangars chauffés, et ce malgré le fait qu’on soit en été. L’endroit choisi pour entreposer les bûches doit leur permettre de profiter d’une bonne ventilation. Le seul point faible de cette situation est le besoin d’espace pour entreposer les bûches.
Les techniques de culture sur paille et sciures de bois
La méthode de la culture sur sciure de bois (ou paille) est utilisée dans des caves ou encore dans des sous-sols. Dans ces cas, des sacs plastiques sont utilisés pour l’emballage du substrat. Pour nourrir celui-ci, diverses méthodes existent. Mais l’astuce la plus utilisée est un mélange des trois éléments suivants : sciures de chênes, céréales et son. Cette astuce peut également être utilisée pour la culture sur paille. Une autre astuce est de cuire le substrat à la vapeur avant de le placer dans les sacs plastiques.
Conseils pour les débutants
Pour quelqu’un qui débute en matière de culture du Shiitaké, toutes ces informations peuvent semer à la confusion. Les experts donnent alors quelques astuces simples.
Les sacs utilisés pour emballer le substrat ne doivent pas être trop grands. Puis, ces sacs ne doivent pas être fermés avec les nutriments et la cuve à champignons. Ensuite, lorsque le substrat est stérilisé par le biais d’une ébullition, il faut attendre qu’il refroidisse avant de commencer par planter le mycélium.