Outre les délicieuses cerises qu’il produit, le cerisier est une plante qui est présente dans le jardin de bien de personnes, car sa culture est assez facile à réaliser. Son entretien s’effectue également sans grande difficulté. Si vous êtes donc à la recherche d’arbres fruitiers à planter dans votre jardin et que vous avez du mal à effectuer un choix, alors vous pouvez en toute quiétude opter pour la culture du cerisier. Pour réussir aisément cette opération et ainsi avoir l’assurance de pouvoir récolter au bout de quelques mois de savoureuses cerises, alors parcourez cet exposé. Toutes les informations pertinentes dont vous aurez besoin pour une plantation et un entretien réussi de cette plante y sont notamment mises à votre disposition.
Le cerisier : ses origines et principales caractéristiques
Comme nous l’avions évoqué précédemment, en plantant un cerisier pour votre jardin, vous avez l’assurance de récolter après un certain temps, de délicieux fruits. Pour cela, il faudrait toutefois respecter certaines étapes durant le processus de plantation. Avant de donner de plus amples détails sur la procédure idéale à suivre, nous allons au préalable nous appesantir sur les origines et caractéristiques du cerisier.
Ses origines
Le cerisium ou cerisier est un célèbre arbre fruitier du genre prunus. Notons aussi que cette plante fait partie intégrante de la famille des rosaceae. Selon le cas, il peut être un arbre à fruits ou tout simplement un arbre ornemental. En tant qu’arbre à fruits, il fournit de savoureuses cerises qu’on peut déguster tel quel ou alors intégrer dans diverses recettes de pâtisserie.
En tant qu’arbre ornemental, le cerisier est particulièrement apprécié pour la beauté des fleurs qu’il fournit. Ses fruits ne présentent en revanche pas un véritable intérêt. C’est notamment le cas de la plupart des variétés qui proviennent de l’Asie orientale. Bien qu’il soit en outre beaucoup plus cultivé en Asie Mineure, en Europe et également en Chine depuis l’Antiquité, le cerisier serait originaire de l’Asie du Nord-Est, selon diverses recherches botaniques.
Les caractéristiques principales
Les caractéristiques du cerisier se présentent comme suit :
- Hauteur : 10 à 20 mètres ou 5 à 10 cm, cela dépend de l’espèce choisie.
- Nom des fruits : Cerises.
- Type de végétation : vivace.
- Éventuelles maladies : mouche des fruits, anthracnose, chanvre bactérien, gommose ou encore pucerons.
- Sol de plantation idéal : sols normaux.
- Type d’exposition : espace ensoleillé.
Ses différentes espèces
Avant tout, il faut souligner ici que le cerisier fait partie de la famille du pommier, du prunier et du pêcher. Cet arbre qui est plutôt connu compte des centaines d’espèces (environ 400). Parmi lesdites espèces, nous pourrons citer par exemple :
- Le cerisier bigarreau ;
- Le cerisier nain ;
- Le cerisier burlat.
Même si la floraison du cerisier s’avère être tardive, elle est plutôt magnifique. Pour en avoir la preuve, il vous suffira d’observer celle du cerisier japonais par exemple. Les feuilles de cet arbre sont quant à elles brillantes et assez rigides lorsqu’il s’agit de la face supérieure. L’écorce est de son côté lisse et très noire. Roses ou blanches, les fleurs de cette plante sont en outre constituées en grappes. Pour finir, gardez à l’esprit qu’il existe près de 250 variétés de cerisier. Les plus réputées sont : la cerise bigarreau, la cerise griotte ainsi que la cerise burlat.
Plantation du cerisier : étapes à suivre
Avant de penser à planter un cerisier, il faut au préalable disposer d’un plant acheté en ligne sur un site spécialisé, en jardinerie ou tout simplement chez un pépiniériste. Puisqu’il est question ici d’une plante assez esthétique, il faut aussi prendre le temps de bien choisir l’emplacement où sera effectuée la plantation. Afin que les fleurs puissent se transformer plus tard en fruit, il faut également s’assurer que la pollinisation sera bel et au bien possible à l’endroit où sera planté cet arbre. Le problème ne se pose bien évidemment pas lorsqu’il est question des variétés autofertiles de cette plante. Si tel n’est pas le cas du plant que vous avez choisi, alors prenez le soin de le planter près d’un compatible cerisier pollinisateur.
Habitez-vous dans une zone où l’on peut trouver beaucoup de jardins ? Si oui, il y a alors de fortes chances que la pollinisation puisse être effectuée par les abeilles et le vent. En revanche, si vous résidez dans une zone très isolée, il serait préférable de procéder à la plantation de plusieurs espèces compatibles de cerisiers. Une fois que vous avez réglé tous ces détails, vous pouvez alors procéder maintenant à l’étape de la plantation. Pour cela, vous devez :
- Choisir le moment idéal ;
- Préparer les plants ;
- Procéder à la mise en place.
Le moment idéal pour la plantation
La plantation du cerisier doit le plus souvent être effectuée entre les mois de novembre et de février. Autrement dit, en dehors des périodes de gel, car ce dernier rend plus dur le sol sur lequel l’on doit travailler. Si vous plantez beaucoup trop tard ou même trop tôt votre plant, le développement des racines pourrait par ailleurs être ralenti à cause du gourmand système végétatif de ce type de plantes. Une fois que vous procédez donc à l’achat d’un plant, passez dans les meilleurs délais à sa mise en terre. Si le moment n’est pas propice à la plantation et que vous devez patienter un peu, alors prenez le soin d’offrir une bonne protection aux racines.
La préparation
Puisque le cerisier est un arbre rustique, il parvient facilement à s’adapter au climat ainsi qu’aux sols de différentes régions. Dans la mesure où cette plante a toutefois besoin de soleil, il est recommandé de lui garantir une protection contre le vent qui vient du nord de la France. Le cerisier s’adapte par ailleurs assez aisément aux différentes autres espèces d’arbres fruitiers. Il est cependant préférable que ces derniers se trouvent à une dizaine de mètres.
Si vous ne disposez en outre pas d’un jardin et que vous tenez quand même à cultiver cette plante, il vous suffira de vous tourner vers la culture en balcon. Dans ce cas, jetez votre dévolu sur une variété naine. Vous aurez aussi besoin d’un pot ayant une dimension de 40 cm. Le pot en question devra être au préalable rempli de terreau et de terre meuble.
En ce qui concerne la plantation, vous devez dans un premier temps concevoir un trou ayant une profondeur de 90 à 100 cm environ. La largeur du trou devra quant à elle être de 60 cm environ. Les dimensions peuvent bien évidemment être modifiées en fonction des racines de votre plant. Après avoir pris le soin d’enlever les mauvaises herbes ainsi que les cailloux, il faudra aussi prendre le temps d’ameublir le fond du trou creusé. Cela fait, mettez en place un lit de sable et de gravier et amendez enfin la terre que vous avez retournée en vous servant de compost mûr.
La mise en place proprement dite
Avant la mise en place du plant, il est conseillé de préparer d’abord les racines de l’arbre. Pour ce faire, il suffira de les couper soigneusement aux extrémités. Une fois cette opération terminée, enduisez par la suite les racines d’une boue argileuse ou de pralin. Hormis le fait qu’elles seront ainsi mieux protégées, la reprise sera aussi plus stimulée. Dans le trou qui devra accueillir le cerisier, plantez un tuteur. C’est ce dernier qui permettra à l’arbre de rester droit lorsqu’il pousse. Mettez enfin le cerisier en place ainsi que la terre amendée. Après avoir tassé la terre avec votre pied, attachez-le au tuteur. Vous le préserverez ainsi des chocs et vents violents.
La taille, une nécessité ?
Nous aborderons ici un sujet plutôt controversé, puisque la taille de cette plante présente des inconvénients indéniables. On évoquera notamment le fait qu’elle engendre dans de nombreux cas la survenue de nombreuses maladies. Elle peut également affaiblir le cerisier. Malgré ces problèmes majeurs, la taille peut dans certaines circonstances être une véritable nécessité. Elle est par exemple indispensable lorsque des branches du cerisier deviennent trop fragiles ou que l’arbre en question est désormais trop grand.
Toutefois, puisque le cerisier ne résiste pas très bien à la taille, il faudra réaliser le moins possible cette opération. Dans l’idéal, supprimez avec soin les branches fragiles, cassées ou mortes. Si une branche se casse suite à un choc, il faudra sans tarder appliquer sur la plaie, du mastic de cicatrisation. Ce dernier permettra alors d’éviter plus tard l’apparition de champignons ou de maladies.